ils sont partout les sourires autour d’elle vers elle sur elle ils sont dans les regards autour d’elle vers elle sur elle ils sont sur les lèvres sur les siennes et celles des autres ils sont partout les sourires autour d’elle vers elle sur elle ils sont dans les gestes les siens et ceux des autres ils sont dans les mots les siens et ceux des autres ils sont dans la voix la sienne et celle des autres ils sont…
Il y a toujours un chemin Pour nous amener Quelque part Il y a toujours un arbre Pour nous ombrager Quelque part Il y a toujours une rivière Pour nous rafraichir Quelque part Il y a toujours un sourire Pour nous accueillir Quelque part Quelque soit ce quelque part Il y a toujours un chemin un arbre une rivière et un sourire Pour celui qui passe…
Une fleur en cristal de glace S’est posée dans son regard Instant fugace D’une oeuvre d’art
Je tourne la page du calendrier : 21 mars, c’est le printemps J’allume la radio : 21 mars, c’est le printemps Je lis le journal : 21 mars, c’est le printemps Menteurs… Je regarde par la fenêtre : nuages sombres, grêle neigeuse, vent glacial Il est où le printemps ? Et toi soleil en pointillés, tu veux aussi me faire croire que c’est le printemps ? Menteur… Je crois bien que je vais aller voir ailleurs…
Ce matin, au réveil, j’écarte le rideau et Montréal est là, frileuse et enneigée… Alors, je me souviens… La plage de la Penouille, drôle de nom pour étrange endroit de solitude, de rochers abrupts et d’oiseaux rieurs ; pause contemplative sur un vieux tronc desséché. Ste Rose du Nord, le regard qui se perd le long des rives escarpées et sauvages du majestueux Saguenay. Les villages aux maisons colorées le long de la route du fleuve, si bien cachés entre…
Une caresse du vent Et des mots qui se posent Timides et fragiles Sur tes images Une caresse du vent Et des mots qui s’envolent Discrets et secrets Pour ne laisser ici Et c’est normal Que tes images…
C’est un matin aux nuages gris clairs Et aux sentiers boueux C’est un matin aux arbres qui dégouttent Et aux fleurs vivement colorées C’est un matin aux oiseaux silencieux Et aux écureuils bien cachés Au détour d’un chemin Un lac qui s’étire et paresse Un lac aux eaux pâles et tranquilles Il faut alors se poser là quelques instants Et laisser son regard s’égarer Vers les phoques joyeux Qui jouent à cache-cache avec les fils de brume…
7h30 Train qui file Paysage pâle Sillons dans les blés Passage du vent Nuages assoupis Je lis Lac bijou Je rêve Absence Le Pont Mirabeau Sourire-souvenir Paysage sans âme Bientôt Paris Le bruit Envie de silence Dormir Dormir Morning has broken Mesdames et Messieurs notre train, etc. etc. Alors se lever Et partir…
C’est la canicule qu’ils disent. C’est vrai que dans ma campagne ça fait chaud, très chaud. Les volets sont fermés, sauf dans la cuisine parce que j’aime bien quand les 2 petits voiles transparents que j’ai accrochés à la fenêtre sont chahutés par le vent. Le vent est chaud, très chaud, comme le vent du désert, celui qui chasse l’herbe qui roule, celui qui fait onduler les dunes, celui qui fait qu’on aimerait se cacher dans une toute petite ombre…
La route serpente entre les champs de paille blonde Les arbres s’égarent dans des méandres de brume pâle Le soleil éclabousse de rouge l’horizon tout ébloui Et dans le ciel immensément bleu les avions dessinent des étoiles filantes Des étoiles qui filent au ralenti laissant derrière elles des trainées de rêves et de souvenirs…