En me baladant au Québec

En me baladant au Québec

J’aime les granges. Celles aux couleurs vives et joyeuses, celles dont le bois est si vieux qu’il est devenu tout gris, celles qui sont restaurées, celles qui sont délabrées… On en rencontre 1000 et 1 quelque soit la route qu’on emprunte et ces 1000 et 1 ont toutes un point commun : elles penchent ! Est-ce le poids des ans ou le poids de la neige ou le vent qui fait qu’elles sont ainsi bringuebalantes ? En tous cas, ça leur donne un charme fou qui m’enchante.

J’aime les phares. Ils sont petits, souvent tout en rondeurs et en couleurs. Servent-ils vraiment de repères aux navigateurs ? Je crois plutôt qu’ils sont utiles aux phoques ou aux baleines et encore plus certainement aux oiseaux qui en font leurs lieux de rendez-vous privilégiés.
En tous cas, ça leur donne une allure parfaitement débonnaire qui me plait.

J’aime les maisons. Pas n’importe lesquelles : celles qui sont enguirlandées, de vrais sapins de noël mais tout au long de l’année. En général, elles sont pimpantes, aussi bien sous la neige qu’envahie de fleurs et de petits personnages disposés sur la pelouse et toujours décorées par ces serpentins de lumières accrochés autour. Est-ce vrai qu’elles permettent aux égarés de retrouver leur chemin lors d’une tempête de neige ? Et en été ? C’est pour faire joli ? En tous cas, ça leur donne un air totalement kitsch qui me ravit.

J’aime les routes. Celles qui se cachent dans des forêts sans fin, celles qui jouent à cache-cache avec les rivières, celles qui sont si droites qu’on devine l’infini, celles qui montent et descendent comme des montagnes russes, celles qui font éclater les couleurs de l’automne, qui scintillent sous les éclats de neige, qui se dissimulent dans le brouillard, celles qui traversent des villages, qui traversent des prairies, qui longent les rives du St Laurent. J’aime les routes solitaires, les routes paisibles, celles sur lesquelles on roule en écoutant Janis Joplin et Tom Waits… Et si on s’en allait ? Toujours plus loin, sans jamais s’arrêter…

Mais j’aime aussi les gens ! Les gens aux larges sourires et aux yeux rieurs. Les gens qui viennent vers nous dès qu’ils entendent notre accent. Et qui parlent, parfois si vite et avec des mots qui nous sont inconnus qu’on met du temps à comprendre. Et puis cette gentillesse dans un café ou une boutique « Bonjour ma belle, qu’est-ce que je te sers ? » « Bienvenue, si tu as besoin d’aide, tu m’appelles » etc… J’adore, oui j’adore. J’ai un mal fou à ‘prendre’ l’accent québécois (rire) mais j’ai compris un truc : il faut ouvrir grand la bouche et se tordre un peu les lèvres et ça marche pas mal ! Rire encore…
Je vous aime mes Amis Québécois…

 A suivre…

 

2 réflexions sur « En me baladant au Québec »

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